Les informations se suivent et ne se ressemblent pas. Ainsi il y a quelques jours des scietifiques alertaient sur le danger de notre planète qui si nous ne faisons rien ne pourraient plus nourrir une population sans cesse grandissante. Là nous apprenons que le cactus (ou figuier de barbarie ) est une plante d'avenir précieuse pour l'alimentation et le fourrage.
Les
spécialistes de l’alimentation et de l’agriculture de l’Onu vantent les
qualités du figuier de barbarie. Pour eux, ce cactus est une plante d’avenir.
Comestible, il pourrait servir dans notre alimentation ou pour le fourrage des
animaux.L’Organisation de l’Onu pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a
publié jeudi un plaidoyer pour le cactus, et plus précisément le figuier de
barbarie, une plante d’avenir, précieuse pour l’alimentation et le fourrage. « Alors
que la plupart des cactus ne sont pas comestibles, les espèces Opuntia
ont beaucoup à offrir, surtout si elles sont traitées comme une culture et non
comme une mauvaise herbe », a expliqué la FAO dans un communiqué, à
l’issue de recherches menées par de nombreux experts.Une espèce robuste
L’accent est
mis en particulier sur les sous-espèces Opuntia ficus-indica (figuier de
barbarie), dont l’endurance peut être salvatrice. Ainsi, lors de la sécheresse
qui a frappé le sud de Madagascar en 2015, « le cactus s’est révélé
être une source essentielle de nourriture, de fourrage et d’eau pour les
populations locales et leurs animaux ».Pour appuyer son propos,
l’agence de l’Onu a publié un livre d’information sur le figuier de barbarie,
accompagné d’astuces « sur la meilleure manière d’exploiter les
qualités culinaires de la plante », déjà cuisinée au Mexique mais
aussi en Sicile.
Du Mexique à
l’Afrique
Au Mexique,
on cultive déjà en nombre les figuiers de barbarie. (Photo : Thomas
Bravo / Reuters)
Face aux
sécheresses, à la hausse des températures et à la dégradation des sols, la
culture des figuiers de barbarie gagne peu à peu du terrain. Au Mexique, où il
est né, sa consommation atteint 6,4 kg par an et par habitant. Mais le
Brésil compte aussi plus de 500 000 hectares de plantations de
cactus, principalement pour le fourrage, et la plante est également cultivée en
Afrique du Nord et en Éthiopie.
En plus de
fournir une source de nourriture, le figuier de barbarie stocke de l’eau dans
ses branches, ce qui en fait, selon la FAO, « un puits botanique
capable de fournir jusqu’à 180 tonnes d’eau par hectare, soit assez pour
abreuver cinq vaches adultes » en cas de sécheresse.
Et les
avantages ne s’arrêtent pas là : le cactus améliore la qualité des sols,
favorise les plantations d’orge et pourrait même, selon des recherches
préliminaires, aider à limiter les émissions de gaz à effet de serre en
réduisant la méthanogénèse des ruminants lorsqu’il est intégré à leur
alimentation.
La plante a
quand même quelques limites. Elle ne supporte pas le gel, qui peut provoquer
des dégâts irréversibles, et n’aime pas non plus les trop fortes
chaleurs : à partir de 30 °C, sa croissance commence à ralentir.
Info paru dans O.F.
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