C’est une tranche
de vie racontée par Marie Lenglet sur Ouest France qui a toute sa place dans
notre blog : les tranches de vie d’accidents sont malheureusement trop
fréquentes dans la réalité et dans nos journaux. Voici donc quelques extraits
de l’histoire pour comprendre et apprécier.Johan, un
Normand de 20 ans, a le regard vif, la plaisanterie facile de l’énergie à
revendre, une force de caractère et une bande de copains hors du commun.
Son histoire a fait une embardée, un matin de mars . C’était un dimanche et Johan circulait seul, en cyclomoteur. La suite reste floue dans sa mémoire : le jeune homme a percuté un poteau téléphonique, s’est réveillé paraplégique. Après des semaines d’hospitalisation à Caen (Calvados), Johan est passé par l’interminable case rééducation. Heureusement la bande à Jo est toujours resté à ses côtés. « C’est énorme qu’ils ne m’aient pas laissé tomber, résume le jeune adulte, la gorge nouée. Même si j’aurais fait pareil pour eux. » Son groupe d’amis a lancé une association pour réunir des fonds. Leur but ? Aider leur camarade à vivre à fond sa vie, malgré le handicap.
Prochainement, il suivra une formation pour l’aider à s’orienter vers un stage, un métier. « J’aimerais bien faire quelque chose en rapport avec l’agriculture », glisse-t-il. Mais on sent que ce qu’il veut avant tout, c’est pouvoir s’assumer, gagner sa vie.
Pour le moment, Johan vit chez ses parents. Et malgré sa combativité, des obstacles subsistent. Heureusement il peut compter sur l’association Band’Jo « C’est pour ça qu’on se mobilise. Les fonds récoltés permettront à Johan d’avoir un peu plus de confort. »
Ensemble, c’est tout
Équiper sa voiture d’un bras électrique pour y hisser son fauteuil, aménager la maison familiale ou encore doter le jeune homme d’une literie adaptée sont autant de projets que ses amis entendent l’aider à financer.
Il a fallu un an à ces jeunes gens pour monter leur association. Une cagnotte a été lancée sur la plateforme de financement participatif Leetchi et tous se démènent pour trouver des partenaires : « On ne nous fait pas toujours confiance mais tant pis, on essaie, on y va à l’audace ! »
Et la bande à Jo de conclure : « On restera soudés… »
Son histoire a fait une embardée, un matin de mars . C’était un dimanche et Johan circulait seul, en cyclomoteur. La suite reste floue dans sa mémoire : le jeune homme a percuté un poteau téléphonique, s’est réveillé paraplégique. Après des semaines d’hospitalisation à Caen (Calvados), Johan est passé par l’interminable case rééducation. Heureusement la bande à Jo est toujours resté à ses côtés. « C’est énorme qu’ils ne m’aient pas laissé tomber, résume le jeune adulte, la gorge nouée. Même si j’aurais fait pareil pour eux. » Son groupe d’amis a lancé une association pour réunir des fonds. Leur but ? Aider leur camarade à vivre à fond sa vie, malgré le handicap.
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Pour eux une évidence. « C’est un peu le but d’être copains, non ? Les potes, c’est fait pour s’épauler. » Bande de
battants
Hors de
question de s’apitoyer sur son sort ! Johan passe le
permis, « parce que sinon, à la campagne, on ne peut rien faire ». Depuis, il a déniché une voiture
adaptée : son sésame pour la liberté.
Prochainement, il suivra une formation pour l’aider à s’orienter vers un stage, un métier. « J’aimerais bien faire quelque chose en rapport avec l’agriculture », glisse-t-il. Mais on sent que ce qu’il veut avant tout, c’est pouvoir s’assumer, gagner sa vie.
Pour le moment, Johan vit chez ses parents. Et malgré sa combativité, des obstacles subsistent. Heureusement il peut compter sur l’association Band’Jo « C’est pour ça qu’on se mobilise. Les fonds récoltés permettront à Johan d’avoir un peu plus de confort. »
Ensemble, c’est tout
Équiper sa voiture d’un bras électrique pour y hisser son fauteuil, aménager la maison familiale ou encore doter le jeune homme d’une literie adaptée sont autant de projets que ses amis entendent l’aider à financer.
Il a fallu un an à ces jeunes gens pour monter leur association. Une cagnotte a été lancée sur la plateforme de financement participatif Leetchi et tous se démènent pour trouver des partenaires : « On ne nous fait pas toujours confiance mais tant pis, on essaie, on y va à l’audace ! »
Et la bande à Jo de conclure : « On restera soudés… »
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